s'était hâtée de lui apporter ses diamantset sa vais­selle d'argent. IL avait dû accepter cette marque d'affection, et en échange il s'était engagé à faire à sa généreuse amie 7,5oo livres de pension via­gère, représentant, au taux de .io pour 100, la valeur des bbjets'reçus.                    . -..
Rien n'était pourtant vrai dans ces assertions, si ce n'est peut-être la pension viagère que Mlle d^Or- " gemont lui extorqua. Quant aux diamants et à l'argenterie, elle les garda bel et bien tout en se constituant dès lors créancière de M. d'Epinay pour des'sommes-importantes (1.). Une situation aussi tendue ne pouvait guère se prolonger. En 1761J les affaires de M. d'Epinay- étaient-dans un tel désordre qu'il se vit à-deux pas de la faillite. Il avait alors de 6, à "700,000 livres de dettes. La famille de Là Live tout entière se réunit pour remédier à un état de choses si menaçant, et l'un de ses frères) M. de La Live (2), se mit résolument à la tête des affaires du dissipateur. Grâce à l'intel­ligence de M. de La Live, grâce surtout au puis-
(1) Archives nationales, Y, 5o34.                            . -
' (2) Les documents n'indiquent pas si ce fut M. de La Live de Jully ou M. de L'a Live de la Briche.